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Montréal, Québec, Canada
Depuis le 11 septembre 2005, je vis et je pense "un kilomètre à la fois". Je me suis demandé quel rêve il me faudrait réaliser avant qu'il ne soit trop tard. Dans mon enfance, ça me fascinait de voir des "mastodontes" circuler sur les routes. Je ne sais pas si je me disais qu'un jour je les conduirais, mais en 2005, oui. J'ai donc entrepris les démarches auprès du CFTR pour obtenir le certificat qui permet d'opérer ce genre de véhicule; tout en me fixant comme objectif de parcourir les routes de l'Amérique sur une distance de 1,000,000 de miles. Après la formation, j'ai décidé de m'y consacré pleinement en vivant dans mon "truck". Je vous dresse la liste des emplois qui m'ont mené jusque là: camelot, coupeur de viande, peintre en bâtiment, entrepreneur en peinture, garçon de table, échantillonneur, analyste en laboratoire, technicien-laborantin, directeur d'un centre de thérapie, concierge, et j'en oublie peut-être... J'ai aussi eu comme activité la représentation syndicale, la politique et la construction/rénovation de plusieurs maisons. Ah oui, je suis le père de 2 filles extraordinaires et le grand-père de 2 autres non moins extra...

1, 2, 3, partez!

On m'a dit qu'il faut être de son temps...
Après quelques hésitations, j'y suis!
Je veux partager avec vous mes idées, mes rêves, mes coups de coeur, mes coups de gueule et mes coups de pied au cul.
Vous me lirez et vous me donnerez votre opinion.
Bonne lecture...  Au plaisir...

lundi 25 février 2008

Ça vole bas...


Bonne nouvelle, Bombardier annonce la mise en oeuvre des avions de la "Série C"...
Comment pourrions-nous se réjouir de cette nouvelle quand du même souffle Bombardier nous dit très clairement que tout le monde devra fouiller très profondément dans leurs poches pour leur créer un pont d'or.

Déjà, les gouvernements fédéral et provincial lui ont garanti plus de 300 millions de subvention pour cette nouvelle avion.  Pour Bombardier, 300 millions c'est du crottin.  Son président a le culot de nous dire qu'il étudiait la possibilité de faire le montage de ces avions ailleurs;  là où les cochons de payeurs de taxes seront moins pingres et plus cons.  Si les journalistes faisaient une enquête sérieuse  sur ce qu'a coûté exactement pour chacun des contribuables l'aventure de Bombardier Aéronotique, nous nous révolterions sûrement.  Cette compagnie n'existe qu'en fonction de l'argent que nous lui attribuons.  Ces dirigeants se graissent à même le puit sans fond de notre talon de paye.

Le plus triste de l'histoire, ils sont capables de nous lancer ça à la gueule sans même laisser paraître un sourire...

jeudi 21 février 2008

Ouff...


Y'en aura pas de facile...

C'est la première fois depuis que j'ai pris la route en septembre 2005 que je suis obligé d'arrêter en raison des mauvaises conditions routières.  Une tempête de verglas recouvre tout le Kentuky et les états limitrophes.  Je peux juste vous dire que la situation ce matin était très dangereuse et risquée.  Je sais qu'au Québec notre sport favori est de se plaindre que nos routes sont souvent mauvaises et trop souvent mal entretenue l'hiver mais je ne crois pas que le ministère de la voirie ne nous laisserait pas rouler dans les conditions que nous avions aujourd'hui.  La situation était telle que nous ne pouvions même pas envisager de s'arrêter.  Toutes les entrées et les sorties d'autoroute étaient encombrées d'autos et camions accidentés ou en difficulté.  Pour les responsables des routes américaines, un pouce de glace, c'est comme une bonne constipation, ça finira bien par passer tout seul...

Demain sera je l'espère un meilleur jour...




mercredi 20 février 2008

Milles excuses...

Enfin de retour...
Dès le départ, je vous demande de me pardonner pour mon silence des deux dernières semaines. Ma seule excuse est une panne majeure de motivation.  Je me rend compte avec l'écriture soutenue de ce blog qu'il n'est pas évident de rendre compte de l'actualité sur une base régulière.  Cet aveu me permet de confirmer  mon immense respect pour la fonction journalistique lorsqu'elle est bien faite.

Bien sûr j'aurais pu vous parler des déboires de Madame Marois avec l'apprentissage de la langue française.  Ou encore du voyage privé de Monsieur Charest en France avec son seul et unique patron Paul Desmarais.  Encore mieux, j'aurais pu écrire que Monsieur Dion sera prêt à n'importe quelle bassesse et compromission pour empêcher Monsieur Harper de lancer des élections.  Mais non!  La panne sèche, le syndrome de la page blanche.  Je suis humain et comme tout le monde je vois le monde tourner et retourner incessamment à son point de départ.  On tourne en rond et on aime ça...

La vie est belle...

dimanche 3 février 2008

L'honnêteté...

Serais-je le dernier à y croire encore...
Il y a quelques années, j'ai eu la chance de connaître et de côtoyer fréquemment un Grand Monsieur dénommé Richard.  Richard est un prêtre de la religion catholique.  Il était à cette époque en rupture de banc.  C'est donc un tout autre contexte que celui des églises qui nous a permis de se rencontrer et d'apprendre à s'apprécier mutuellement.

Lors de nos très longues discussions sur tous les sujets qui nous préoccupaient, un en particulier revenait plus souvent que les autres.  Je pourrais le résumer ainsi: Sommes-nous normal de pratiquer assidûment l'honnêteté?  La question se posait à l'époque et elle se pose encore plus aujourd'hui.  Du moins elle se pose pour moi.  Je ne vois plus Richard depuis un certain temps, mais je n'ai pas de difficulté à croire qu'il se pose encore aussi la même question.

Il s'agit de lire n'importe quel journal, regarder n'importe quelle station de télévision ou écouter n'importe quelle radio pour se rendre compte que la malhonnêteté a pignon sur rue et est érigée en système dans toutes les facettes de notre société.  On la pratique ouvertement, on la glorifie et on la bonifie à toutes les sauces.  Les politiciens, le banquiers, les hommes d'affaires, les juristes, les journalistes, les étudiants, les maris et les épouses, les enfants et je ne sais qui encore sont devenus incapables de vérité.  Il n'en reste un brin que pour les pauvres et les pôvres et bien sûr, s'ils veulent bien le rester.

Comment ne pas s'en rendre compte puisque l'on sait qu'il est devenu tellement plus important de conjuguer le verbe AVOIR à tous les temps plutôt que le verbe ÊTRE.  J'ai, donc je suis.  Je suis donc je le resterai.  C'est à peu de choses près la seule "valeur" de notre monde moderne.

Comme le dit la chanson, je rêve du jour où nous serons six milliards...


samedi 2 février 2008

Baby Boomer,X,Y...

Suis-je si privilégié...
Constamment dans les médias, entendons-nous des jeunes de la génération X et de celle d'Y nous rabattrent les oreilles que je fais partie d'une génération responsable de tous les torts de la société actuelle.  Je m'excuse mais cette affirmation est totalement fausse.  Je suis de l'âge de ceux qui avons rêvé, travaillé, construit et légué!  Je n'ai surtout pas l'intention de m'en excuser.

Étant né vers la fin du bébé boom, je suis à même de me rappeler que nous étions de très grosses familles et qu'il ne fallait pas compter sur nos parents pour réussir à s'installer dans la vie.  Ok, ce sont nos pères qui les premiers se sont battus pour créer une société plus juste et plus égalitaire.  L'égalité des femmes, les syndicats, les coopératives, les soins de santé, les régimes de retraites, les écoles et les universités ne sont que quelques items que nous avons poursuivi et dans la plupart des cas par de chaudes et persistantes luttes.  Ce fut la révolution tranquille!

Pourquoi "Bon Dieu" les jeunes ne sont-ils pas prêts à se battre pour s'assurer un avenir meilleur.  Pensent-ils que tout doit leur tomber du ciel sans qu'ils n'aient rien à faire.  "Sorry"   C'est pas comme ça que ça fonctionne.  Le chômage?  Battez-vous!  La pollution?  Battez-vous!  La paix?  Battez-vous!  L'éducation?  Battez-vous!  Devrais-je reprendre mes pancartes pour vous?

Ne laissez pas nos dirigeants et les grandes entreprises vous dicter votre ligne de conduite;  créez la!  Vous êtes l'avenir!   Vous êtes votre avenir!  Vous êtes mon avenir!

Mon seul privilège sera de vous avoir connu, de vous avoir apprécié...