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Montréal, Québec, Canada
Depuis le 11 septembre 2005, je vis et je pense "un kilomètre à la fois". Je me suis demandé quel rêve il me faudrait réaliser avant qu'il ne soit trop tard. Dans mon enfance, ça me fascinait de voir des "mastodontes" circuler sur les routes. Je ne sais pas si je me disais qu'un jour je les conduirais, mais en 2005, oui. J'ai donc entrepris les démarches auprès du CFTR pour obtenir le certificat qui permet d'opérer ce genre de véhicule; tout en me fixant comme objectif de parcourir les routes de l'Amérique sur une distance de 1,000,000 de miles. Après la formation, j'ai décidé de m'y consacré pleinement en vivant dans mon "truck". Je vous dresse la liste des emplois qui m'ont mené jusque là: camelot, coupeur de viande, peintre en bâtiment, entrepreneur en peinture, garçon de table, échantillonneur, analyste en laboratoire, technicien-laborantin, directeur d'un centre de thérapie, concierge, et j'en oublie peut-être... J'ai aussi eu comme activité la représentation syndicale, la politique et la construction/rénovation de plusieurs maisons. Ah oui, je suis le père de 2 filles extraordinaires et le grand-père de 2 autres non moins extra...

1, 2, 3, partez!

On m'a dit qu'il faut être de son temps...
Après quelques hésitations, j'y suis!
Je veux partager avec vous mes idées, mes rêves, mes coups de coeur, mes coups de gueule et mes coups de pied au cul.
Vous me lirez et vous me donnerez votre opinion.
Bonne lecture...  Au plaisir...

jeudi 31 janvier 2008

On veut pas le savoir...

"Cachez ce sein que je ne saurais voir!"...
Cette vieille maxime que me répétait ma mère s'applique très bien dans le cas qui nous concerne. 

L'ancien bras droit de l'ancien premier ministre Brian Mulroney veut nous parler des nombreuses enveloppes d'argent qui circulaient à la résidence officielle d'Ottawa.  J'espère qu'il n'y a pas personne qui s'en surprend.  Cet ancien gouvernement conservateur est considéré par plusieurs comme le gouvernement le plus "sale" que le Canada ait connu.  Je ne suis pas de ceux là.  Comment se fait-il que jamais personne ne pose la question à nos ex-dirigeants comment ils ont fait pour accumuler les valeurs et les avoirs qu'ils ont en se retirant de la politique.  Certains d'entre eux n'ont eu comme travail et comme salaire que ce que le gouvernement leurs ont versé.  Je suis désolé mais ce n'est pas avec de tels salaires qu'ils peuvent se payer des châteaux et des retraites dignes des pachas.  L'argent est venu d'ailleurs.  Chutttttt....

L'avocat qui représente M. Mulroney a le front de dire publiquement que ce témoignage devrait être refusé parce que nous devrions nous en tenir aux enveloppes qu'il a reçu de Karlheinz Schreiber.  Les autres enveloppes, on repassera...

Il est facile de comprendre que plus personne ne croit cette bande de voleur.  Même le gouvernement actuel est déjà mêlé à toutes sortes de tractations pour que de nouvelles enveloppes assurent leur richesse future. 

Tout simplement dégueulasse... 

mercredi 30 janvier 2008

Merci Jean...

Ouf, on l'a échappé belle...
Comme j'étais content d'entendre et de voir mon Premier Ministre nous annoncer qu'il n'y avait pas de guerre linguistique au Québec.  Je suis probablement le genre de gars trop pessimiste.  À moins que je sois tellement malchanceux, qu'il n'y a que moi qui ne réussi plus à se faire servir en français dans les commerces de la région de Montréal.
  
À moins que pour notre PM, une guerre linguistique se limiterait au moment où ce sont les anglophones qui vivraient nos problèmes.  Pouvez-vous vous imaginer le jour où les francophones deviendraient assez racistes pour refuser de parler anglais comme tout le monde.  Il est facile de croire que le gouvernement libéral fera appel à la loi des "mesures de guerre" à ce moment là.  Assez de sarcasme!

Je me suis mordu les lèvres d'entendre dans le même clip qu'il ne fera rien pour améliorer la loi 101.  Pour lui et son gouvernement, le français en Amérique, c'est du passé.  On reçoit le plus possible d'immigrants qui s'intégreront  à la communauté anglophone et en l'espace de une génération on en parlera plus. "That's it, that's all!"  "Do you want a free Québec?"  "No No!"

Merci M. Charest, je vais pouvoir dormir...

lundi 28 janvier 2008

Vous faites ma journée...

Elle était là, accoudée sur cette table chambranlante, concentrée sur les feuilles de papier éparses placées devant elle…

En ce lundi du mois d’août, j'arpentais nonchalamment les rues d’Ottawa à la recherche de je ne sais quoi, à la recherche de je ne sais qui. Je fus d'abord frappé par sa coupe de cheveux rasée et la douceur du blond, presque blanc de sa chevelure.  Je décidai que ce serait cette terrasse qui accueillerait mon errance.  Étonnamment, la place était presque pleine de clients sirotant tantôt un café, tantôt une bière ou je ne sais quoi encore.  Peut-être ces gens profitaient-ils simplement d’un magnifique après-midi chaud et ensoleillé.  Je m’assieds à la seule table disponible, celle collée au mur de vieilles briques rouges.  J’avais un besoin urgent d’étancher la soif qui me tordait, une soif plus mentale que physique.  Sortant récemment d’un divorce somme toute réussi, j’essayais de me convaincre que je pouvais effacer vingt-cinq ans de ma vie, vingt-cinq ans de bonheur.  Force est d’admettre que je n’y réussissais qu’à moitié.  Je suis un alcoolique en rétablissement et je ne voulais surtout pas que mes états d’âme me ramènent à la consommation.  À ce moment précis, un café serait mon salut.

Dès la première gorgée, ma vue fût attirée par l’accoutrement de la belle inconnue.  Elle portait un vieux gilet blanc devenue avec le temps et l’usure plus gris que d'origine.  Le gilet avait été déchiré grossièrement laissant de larges trous remplacer les manches.  De ma position, j'avais une vue directe sur l'aisselle et sur la naissance du sein gauche de la belle écrivaine.  Comment aurais-je pu regarder ailleurs; bien sûr, je devais rester discret.  Elle ne pouvait se rendre compte de ma joie, concentrée comme elle était sur ses feuilles.  Son inactivité physique devait provoquer chez elle un engourdissement.  Régulièrement, elle levait son bras gauche pour porter sa main jusqu'à son cou qu'elle massait délicatement. À ces moments raricimes, le tissu de son gilet s'appuyait sur sa poitrine laissant deviner clairement la pointe de son sein gauche.  Deux, trois, quatre secondes, quatre secondes de pur bonheur.  Lentement elle reposait son coude sur la table et reprenait son écriture.  Jamais pendant l'heure de mon arrêt, elle ne me regarda.  Je ne peux même pas savoir si elle se rendit compte de ma présence.

En quittant le restaurant, mon idée était faite.  Je me dirigeai directement vers la boutique de fleurs située au coin de la rue.  Je demandai à la fleuriste de me choisir la plus belle des roses de son étalage.  Je retounai d'un pas décidé vers la belle accoudée.  En arrivant à sa hauteur, j'étirai mes bras pour surplomber la clôture de la terrasse et déposai la rose sur sa table. Dans mon anglais très approximatif, je lui dit:  "Thank you, you make my day!"  Et elle de me répondre:  "Ça m'fais plaisir!"

Merci mon Dieu!  La vie est belle...

samedi 26 janvier 2008

Le 400ième...

Bonne fête Québec...
Depuis plusieurs semaines déjà la faune montréalaise s'amuse à dénigrer les réjouissances collectives de la grande fête de Québec.  Au début je trouvais ça presque drôle et je me disais qu'au moins ils en parlaient.  Mais vraiment ils ont dépassé les bornes.  Tout porte à prétexte pour rire et se moquer.  Quelqu'un peut-il m'expliquer comment l'ouverture du 31 décembre qui attira tellement de monde est devenu un échec pour les journalistes de Montréal.  Faut le faire!  Vous invitez à la fête la population et si elle répond en trop grand nombre on vous taxera de perdant.  Je me demande si ce n'est pas simplement de la jalousie de leur part.

Faut-il rappeler à ces montréalais le prix de l'Expo67 et des Jeux Olympiques.  Bien sûr ils nous répondront que ce furent de grands succès.  Ils ont fait payer la note par tous les québécois.  Si nous le voulions, nous pourrions dresser une liste interminable d'échecs montréalais.  C'est à se demander des fois si...

Québec est une, sinon la plus belle ville d'Amérique et je crois que tous les québécois, même de Montréal devraient s'unir et fêter dans l'allégresse.  On a pas 400 ans tous les jours...

jeudi 24 janvier 2008

Je suis en beau joualvert...

À bon entendeur...
Les journalistes font grand état aujourd'hui du fait que le gouvernement libéral du Québec et l'Office de la langue française cacheraient une étude qui établie clairement que la situation du français est catastrophique à Montréal et dans sa banlieue.  Je suis sidéré!  J'accuse ces mêmes journalistes de complicité et de complaisance.  Ils savent très bien que la divulgation de cette étude provoquera une très longue ovation de la part de tous les fédéralistes québécois.  Ils y apprendront qu'ils peuvent désormais compter sur un très bon pourcentage de départ en leur faveur pour le prochain référendum.  

Pas plus tard qu'en fin de semaine, j'entendais une supposée "jeune" journaliste crier à la radio son dégoût et son écoeurement d'entendre Mme Marois annoncer que son futur gouvernement poserait des gestes d'indépendance face au gouvernement fédéral.  Journaliste mon cul!  Ils sont dans une très grande mesure devenus des commentateurs et des porte-paroles de leurs patrons fédéralistes.  Systématiquement et presque unanimement, ils nous ont répété que le français se portait très bien et qu'il ne faillait surtout pas ouvrir de débat sur ce sujet.

Je peux comprendre que les fédéralistes applaudiront, mais je refuse la surprise journalistique.

salut!

mardi 22 janvier 2008

Vous vous trompez...

Une fois n'est pas coutume...
À contre coeur, je dois me résoudre à admettre que Mme Marois fait fausse route en se dissociant de ceux qui proposent d'obliger le français dans les garderies.  Juste à côté d'où je restais à Dollar Des Ormeaux il y a un gros centre de la petite enfance.  Je voyais donc les enfants et leurs éducatrices jouer dans la cour  tous les jours.  Mais le plus important pour mon propos;  je les entendais!  Même si dans un groupe la grande majorité des enfants étaient français, tout, je dis bien tout, se passait en anglais.  Seuls les reproches étaient dans la langue française.  J'ai même déjà dit à une éducatrice qu'il me semblait très clair qu'elle voulait que les enfants comprennent que l'utilisation du français leur serait préjudiciable.  Elle m'a répondu en anglais que ce n'était pas de mes affaires.  Il n'est donc pas surprenant que ces enfants n'utilisent que la langue anglaise rendu dans les cours d'écoles primaires et secondaires.  
Qu'on ne vienne surtout pas me dire que c'est rassurant pour les enfants et leurs parents de ne rien bouger dans ce domaine.  À ne pas vouloir faire de vagues, nous avons le résultat d'une région montréalaise anglophone.  Qui peut nier cette affirmation!  

Je fais parti d'un petit peuple...

Les jours se suivent mais...

En deux jours, notre premier ministre québécois...
Jean Charest qui est en Europe actuellement est capable de se contredire en moins de 24 heures.  Il nous annonce lundi qu'il veut rencontrer le président de la compagnie Rio Tinto/Alcan parce qu'il est très inquiet des conséquences pour les emplois au Québec si cette compagnie est vendue à une autre multinationale. Le Québec a un contrat avec cette compagnie qui fort probablement deviendrait caduque dans la situation d'une vente.  Croit-il réellement qu'il peut influencer la direction de Rio Tinto.  Foutaise!  Ce genre de méga-entreprises ont l'habitude de fonctionner avec les gouvernements des républiques de bananes, et le Québec s'est comporté exactement comme ça il y a à peine 6 mois.  Ce premier ministre n'a pas fait quoi que ce soit pour empêcher que l'Alcan soit acquise par une compagnie étrangère et que les décisions futures qui la concerne soient prises à l'étranger.  Qu'il n'essaie pas aujourd'hui de nous convaincre qu'il se soucie des employés de l'Alcan.  La seule confirmation qu'il obtiendra de Rio Tinto sera qu'il pourra lui personnellement siéger à la direction de notre ex-fleuron.  Le Zimbabue aurait fait mieux.

Hier, mardi, il nous dit sans rire qu'il se soucie de l'avenir de la compagnie Québécor Word.  Du coup, il nous annonce qu'il a peur pour la job de son ex-patron Brian Mulroney qui siège au conseil de cette compagnie.  Qui va croire à la sincérité de ce politicien.  Son seul et unique intérêt est de s'assurer de son avenir et de celui de ses amis.  C'est comme ça que ça marche dans les hautes sphères du pouvoir.

a été capable du meilleur et du pire!

vendredi 18 janvier 2008

((x*32)*y-76)puissance 24...

Pourquoi ??????....
Nous apprenions cette semaine que le gouvernement du Québec avait payé 28 millions de dollars pour la sécurité sur une réserve indienne.  Avec la sortie du livre de l'ancien "Grand Chef" de cette réserve, nous apprenions aussi que la criminalité n'avait en rien changé et s'il en est, avait plutôt augmenté.  Comment s'en surprendre!
J'ai depuis longtemps la conviction que les gouvernements provinciaux et fédéraux se servent des réserves indiennes pour armer un certain nombre de citoyens qui se tiennent en réserve pour lutter le cas échéant contre les aspirations des québécois qui oseraient affirmer la souveraineté de leur territoire.  Gardez en mémoire que durant la "crise d'Oka", les membres de la communauté des premières nations se servaient du quai d'un ministre du gouvernement pour continuer leur "trafic".  C'est aberrant!  Personne, je répète, personne n'est venu en aide au chef Gabriel pour pacifier et décriminaliser sa communauté.  Cet homme mérite notre plus grand respect et notre reconnaissance.
Amusez-vous à additionner chaque dollar dépensé par tous les paliers de gouvernement du Canada et cela dans tous les ministères puis divisez ce montant par le nombre de vrai concitoyen des premières nations et vous tomberez de votre chaise.  
Chuttttttt....  N'en parlez pas...... 

mercredi 16 janvier 2008

"I dont speak french"...

Bravo, nous sommes à 4 sur 5....
À entendre la ministre St-Pierre, il faut se réjouir du fait que seulement 20% des commerces montréalais ne peuvent servir les francophones dans leur langue.  Madame la ministre, continuez!  Vous êtes exactement dans la lignée de votre parti pour qui plus vite nous éteindrons le visage français du Québec, moins vite le Canada se divisera.  De plus vous savez très bien que ces chiffres sont faux et que l'anglicisation de Montréal est beaucoup plus avancée que les chiffres ne le disent.  Après que les anglophones aient obtenu de votre gouvernement la redivision de cette ville, il ne vous restait plus que de vous servir des immigrants pour conquérir les dernières poches de résistance francophone en terre d'Amérique.  BRAVO!

Puis-je vous rappeler qu'il y a quelques années, une grande ville comme Los Angeles n'a pas pris de chance et a statué qu'il était dorénavant interdit d'afficher en français sur son territoire.  Pas parce qu'ils avaient peur de devenir francophones, simplement parce qu'ils voulaient se faire respectés.  Je peux aussi vous affirmer qu'ils vous interdiront d'entrer sur le territoire américain si vous ne maîtrisez pas suffisamment leur langue.

Au nom de l'accommodation et du désir de ne pas soulever de vagues, vous savez pertinemment que les québécois se la fermeront et accepteront béatement leur extinction.  J'ai honte de ce que je lègue à mes petites-filles; à moins bien sûr qu'ils ne parlent plus que l'anglais après leur première année scolaire comme vous le souhaitez.

Lâchez pas Mme St-Pierre, le 3 sur 5 est sûrement réalisable pour l'an 2010...

samedi 12 janvier 2008

"Enjoy"...


J'espère que vous avez mangé avant de lire ceci..
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Hier au soir, les premiers ministres du Canada et des provinces se sont réunis autour d'un bon souper, payé par vous, pour ensemble discuter de la meilleure manière de venir en aide à l'industrie manufacturière et le secteur de la forêt.  Malgré leurs pressantes réclamations justifiées, les provinces se sont fait dire d'aller se faire voir.  Pire encore, une très petite aide fédérale pourrait leurs être accordée s'ils travaillent tous pour la réélection du gouvernement conservateur.  Le premier ministre fédéral leur a tous tranché la gorge avec son couteau à pain.  Il va sans dire que nous comprenons maintenant que le "plus beau grand pays du monde" sera dirigé uniquement depuis Ottawa et que les provinces deviennent une vue de l'esprit sans pouvoir et surtout sans argent. Comment pourrait-il en être autrement!  Jean Charest a créé le conseil de la fédération pour que tous les canadiens comprennent que le Québec serait dorénavant une province comme les autres et rien de plus.  En baissant les impôts avec l'argent du fédéral après la dernière élection il a fait aussi fait la preuve que ses amis sont prêt à payer pour le faire réélire mais qu'ils ne lèveront pas le petit doigt pour contrer la perte massive d'emplois au Québec.  Le meilleur moyen pour s'assurer que les québécois ne seront plus tentés de voter pour la création de leur pays bien à eux est de les rendre de plus en plus dépendants du bon vouloir fédéral.  Que Jean Charest se le tienne pour dit; il a le choix entre fermer sa gueule ou l'indépendance.  Tant qu'il n'aura pas la certitude que des enveloppes brunes seront aussi disponibles après la séparation, il choisira de fermer sa gueule et acceptera béatement notre sort futur.  Son crédo:  Vive le Canada!, bande d'enculé.

J'espère que le cognac et les cigares étaient bons à l'heure de la digestion...

vendredi 11 janvier 2008

La misère des riches...

J'ai le coeur beaucoup trop sensible, je ne devrais plus pleurer comme ça...
Les yeux m'ont rougis cette semaine en entendant M. André Bérard, ex-pdg de la Banque Nationale, nous expliquer qu'il pouvait maintenant faire oeuvre de charité avec les millions de dollars qu'il avait gagné en dirigeant cette banque.  Il venait de me faire comprendre que j'étais un pingre parce que je n'avais pas su utiliser mes talents pour accumuler une très très grande fortune sur le dos de ces mêmes pauvres.  Tout le monde sait que les banques et ses "banquiers" nous vident littéralement les poches jusqu'à notre dernier sou avec leurs frais exorbitants et scandaleux.  Lorsque l'année dernière les députés fédéraux et même les ministres du gouvernement conservateur s'en sont plaints et ont demandé aux banques de cesser d'arnaquer leurs clients, les représentants de ces banques ont tout de suite répondu que nous devrions tous aller "nous faire foutre". 

J'ai encore versé des larmes au moment ou ce monsieur m'a appris que le capitalisme restait la meilleure formule pour créer de la richesse et la redistribuer.  M. Bérard, si vous croyez ça, vous êtes un pauvre d'esprit, mais je n'en crois rien.  Vous savez que vous avez fait carrière à créer des riches et non de la richesse et que vous vous êtes redistribuée notre argent entre vous, un petit groupe privilégié "hors société".

N'en pouvant plus, j'ai carrément fondu en larmes au moment où vous avez pris la défense de M. Saputo.  Ce fut probablement un lapsus lorsque vous avez déploré que les journalistes avaient tiré sur "la gâchette" trop vite contre votre "grand ami personnel".  Comment pourriez-vous croire que quelqu'un qui vous paie pour faire partie d'au moins deux de ses conseils d'administration pouvait-il être un "truand"!  Comme crédibilité, on repassera...  N'oublions surtout pas que les polices internationales nous répètent année après année  que les banques canadiennes restent le meilleur endroit du monde pour blanchir de l'argent sale.

À bien y penser et avec un peu de recul, c'est peut-être le besoin de retirer de l'argent d'un guichet automatique "ATM" qui ouvrit les vannes de mes sanglots...

dimanche 6 janvier 2008

Bande de voleurs...

Encore une fois, j'ai pu constater cet après-midi que la pire ville d'Amérique du Nord pour circuler est Toronto.  Je vous en reparlerai un jour...
Le gouvernement fédéral accorde $150,000,000.00 (150 millions) à une compagnie pétrolière de l'Alberta pour qu'elle se paie une plate-forme de forage qui sera construite à l'étranger.  Cette même compagnie a déclaré des profits de $5,000,000,000.00 (5 milliards) pour la dernière année.  Cet argent lui permettra d'importer cette plate-forme sans payer les droits de douane.      "Coudonc tabarn..., y-a-t'il juste moi que ça indigne..."      Des ministres fédéraux ont annoncé cette nouvelle comme une "excellente" nouvelle pour la province de Terre-Neuve.  Nous vivons maintenant dans une société tellement pourrie que plus rien n'arrête les voleurs de piger directement dans vos poches.  "Combien de ces millions seront redistribués dans des enveloppes brunes pour nos élus."  Si vous êtes actuellement en attente d'une intervention médicale, dites-vous que pour le gouvernement, vous êtes de la "merde" et que vous ne les intéressez absolument pas!  Eux, se feront traité dans les cliniques privées des grandes corporations. J'ai toujours pensé que nous avions les gouvernements que nous méritions.  Rien de moins, rien de plus...

Le plus drôle c'est qu'ils seront réélus...    

mercredi 2 janvier 2008

Meilleurs voeux...

En ce début de nouvelle année, il est de mise de distribuer des souhaits à ceux que l'on aime.  Allons-y...
À Jean Charest je souhaite de devenir premier ministre du Canada où il pourra poursuivre sa démolition du Québec.  La "job" étant prise, pourquoi pas un travail à rien faire pour Power Corporation.
À Mario Dumont, pouvoir apprendre pour la première fois de sa vie ce qu'est un vrai travail avec du vrai monde.
À Pauline Marois, l'indépendance pour une femme "prise".
À Steven Harper, le plus possible de "pieds au cul" et pourquoi pas de se noyer dans le pétrole de ses amis.
À Stéphane Dion, le poste de premier ministre, ha ha ha ha ha ha ha ha....
À Gille Duceppe, le poste de deuxième président de l'histoire du Québec indépendant.
À Jack Layton, c'est qui au juste Jack Layton...  Un Québécois vous dites...

Pour vous tous la plus belle des années 2008 et pour tous mes amis des groupes d'entraide, le plus merveilleux des 24 heures...