Hier au soir, les premiers ministres du Canada et des provinces se sont réunis autour d'un bon souper, payé par vous, pour ensemble discuter de la meilleure manière de venir en aide à l'industrie manufacturière et le secteur de la forêt. Malgré leurs pressantes réclamations justifiées, les provinces se sont fait dire d'aller se faire voir. Pire encore, une très petite aide fédérale pourrait leurs être accordée s'ils travaillent tous pour la réélection du gouvernement conservateur. Le premier ministre fédéral leur a tous tranché la gorge avec son couteau à pain. Il va sans dire que nous comprenons maintenant que le "plus beau grand pays du monde" sera dirigé uniquement depuis Ottawa et que les provinces deviennent une vue de l'esprit sans pouvoir et surtout sans argent. Comment pourrait-il en être autrement! Jean Charest a créé le conseil de la fédération pour que tous les canadiens comprennent que le Québec serait dorénavant une province comme les autres et rien de plus. En baissant les impôts avec l'argent du fédéral après la dernière élection il a fait aussi fait la preuve que ses amis sont prêt à payer pour le faire réélire mais qu'ils ne lèveront pas le petit doigt pour contrer la perte massive d'emplois au Québec. Le meilleur moyen pour s'assurer que les québécois ne seront plus tentés de voter pour la création de leur pays bien à eux est de les rendre de plus en plus dépendants du bon vouloir fédéral. Que Jean Charest se le tienne pour dit; il a le choix entre fermer sa gueule ou l'indépendance. Tant qu'il n'aura pas la certitude que des enveloppes brunes seront aussi disponibles après la séparation, il choisira de fermer sa gueule et acceptera béatement notre sort futur. Son crédo: Vive le Canada!, bande d'enculé.
J'espère que le cognac et les cigares étaient bons à l'heure de la digestion...
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