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Montréal, Québec, Canada
Depuis le 11 septembre 2005, je vis et je pense "un kilomètre à la fois". Je me suis demandé quel rêve il me faudrait réaliser avant qu'il ne soit trop tard. Dans mon enfance, ça me fascinait de voir des "mastodontes" circuler sur les routes. Je ne sais pas si je me disais qu'un jour je les conduirais, mais en 2005, oui. J'ai donc entrepris les démarches auprès du CFTR pour obtenir le certificat qui permet d'opérer ce genre de véhicule; tout en me fixant comme objectif de parcourir les routes de l'Amérique sur une distance de 1,000,000 de miles. Après la formation, j'ai décidé de m'y consacré pleinement en vivant dans mon "truck". Je vous dresse la liste des emplois qui m'ont mené jusque là: camelot, coupeur de viande, peintre en bâtiment, entrepreneur en peinture, garçon de table, échantillonneur, analyste en laboratoire, technicien-laborantin, directeur d'un centre de thérapie, concierge, et j'en oublie peut-être... J'ai aussi eu comme activité la représentation syndicale, la politique et la construction/rénovation de plusieurs maisons. Ah oui, je suis le père de 2 filles extraordinaires et le grand-père de 2 autres non moins extra...

1, 2, 3, partez!

On m'a dit qu'il faut être de son temps...
Après quelques hésitations, j'y suis!
Je veux partager avec vous mes idées, mes rêves, mes coups de coeur, mes coups de gueule et mes coups de pied au cul.
Vous me lirez et vous me donnerez votre opinion.
Bonne lecture...  Au plaisir...

vendredi 11 janvier 2008

La misère des riches...

J'ai le coeur beaucoup trop sensible, je ne devrais plus pleurer comme ça...
Les yeux m'ont rougis cette semaine en entendant M. André Bérard, ex-pdg de la Banque Nationale, nous expliquer qu'il pouvait maintenant faire oeuvre de charité avec les millions de dollars qu'il avait gagné en dirigeant cette banque.  Il venait de me faire comprendre que j'étais un pingre parce que je n'avais pas su utiliser mes talents pour accumuler une très très grande fortune sur le dos de ces mêmes pauvres.  Tout le monde sait que les banques et ses "banquiers" nous vident littéralement les poches jusqu'à notre dernier sou avec leurs frais exorbitants et scandaleux.  Lorsque l'année dernière les députés fédéraux et même les ministres du gouvernement conservateur s'en sont plaints et ont demandé aux banques de cesser d'arnaquer leurs clients, les représentants de ces banques ont tout de suite répondu que nous devrions tous aller "nous faire foutre". 

J'ai encore versé des larmes au moment ou ce monsieur m'a appris que le capitalisme restait la meilleure formule pour créer de la richesse et la redistribuer.  M. Bérard, si vous croyez ça, vous êtes un pauvre d'esprit, mais je n'en crois rien.  Vous savez que vous avez fait carrière à créer des riches et non de la richesse et que vous vous êtes redistribuée notre argent entre vous, un petit groupe privilégié "hors société".

N'en pouvant plus, j'ai carrément fondu en larmes au moment où vous avez pris la défense de M. Saputo.  Ce fut probablement un lapsus lorsque vous avez déploré que les journalistes avaient tiré sur "la gâchette" trop vite contre votre "grand ami personnel".  Comment pourriez-vous croire que quelqu'un qui vous paie pour faire partie d'au moins deux de ses conseils d'administration pouvait-il être un "truand"!  Comme crédibilité, on repassera...  N'oublions surtout pas que les polices internationales nous répètent année après année  que les banques canadiennes restent le meilleur endroit du monde pour blanchir de l'argent sale.

À bien y penser et avec un peu de recul, c'est peut-être le besoin de retirer de l'argent d'un guichet automatique "ATM" qui ouvrit les vannes de mes sanglots...

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