Les yeux m'ont rougis cette semaine en entendant M. André Bérard, ex-pdg de la Banque Nationale, nous expliquer qu'il pouvait maintenant faire oeuvre de charité avec les millions de dollars qu'il avait gagné en dirigeant cette banque. Il venait de me faire comprendre que j'étais un pingre parce que je n'avais pas su utiliser mes talents pour accumuler une très très grande fortune sur le dos de ces mêmes pauvres. Tout le monde sait que les banques et ses "banquiers" nous vident littéralement les poches jusqu'à notre dernier sou avec leurs frais exorbitants et scandaleux. Lorsque l'année dernière les députés fédéraux et même les ministres du gouvernement conservateur s'en sont plaints et ont demandé aux banques de cesser d'arnaquer leurs clients, les représentants de ces banques ont tout de suite répondu que nous devrions tous aller "nous faire foutre".
J'ai encore versé des larmes au moment ou ce monsieur m'a appris que le capitalisme restait la meilleure formule pour créer de la richesse et la redistribuer. M. Bérard, si vous croyez ça, vous êtes un pauvre d'esprit, mais je n'en crois rien. Vous savez que vous avez fait carrière à créer des riches et non de la richesse et que vous vous êtes redistribuée notre argent entre vous, un petit groupe privilégié "hors société".
N'en pouvant plus, j'ai carrément fondu en larmes au moment où vous avez pris la défense de M. Saputo. Ce fut probablement un lapsus lorsque vous avez déploré que les journalistes avaient tiré sur "la gâchette" trop vite contre votre "grand ami personnel". Comment pourriez-vous croire que quelqu'un qui vous paie pour faire partie d'au moins deux de ses conseils d'administration pouvait-il être un "truand"! Comme crédibilité, on repassera... N'oublions surtout pas que les polices internationales nous répètent année après année que les banques canadiennes restent le meilleur endroit du monde pour blanchir de l'argent sale.
À bien y penser et avec un peu de recul, c'est peut-être le besoin de retirer de l'argent d'un guichet automatique "ATM" qui ouvrit les vannes de mes sanglots...
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