Les journalistes font grand état aujourd'hui du fait que le gouvernement libéral du Québec et l'Office de la langue française cacheraient une étude qui établie clairement que la situation du français est catastrophique à Montréal et dans sa banlieue. Je suis sidéré! J'accuse ces mêmes journalistes de complicité et de complaisance. Ils savent très bien que la divulgation de cette étude provoquera une très longue ovation de la part de tous les fédéralistes québécois. Ils y apprendront qu'ils peuvent désormais compter sur un très bon pourcentage de départ en leur faveur pour le prochain référendum.
Pas plus tard qu'en fin de semaine, j'entendais une supposée "jeune" journaliste crier à la radio son dégoût et son écoeurement d'entendre Mme Marois annoncer que son futur gouvernement poserait des gestes d'indépendance face au gouvernement fédéral. Journaliste mon cul! Ils sont dans une très grande mesure devenus des commentateurs et des porte-paroles de leurs patrons fédéralistes. Systématiquement et presque unanimement, ils nous ont répété que le français se portait très bien et qu'il ne faillait surtout pas ouvrir de débat sur ce sujet.
Je peux comprendre que les fédéralistes applaudiront, mais je refuse la surprise journalistique.
salut!
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