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Montréal, Québec, Canada
Depuis le 11 septembre 2005, je vis et je pense "un kilomètre à la fois". Je me suis demandé quel rêve il me faudrait réaliser avant qu'il ne soit trop tard. Dans mon enfance, ça me fascinait de voir des "mastodontes" circuler sur les routes. Je ne sais pas si je me disais qu'un jour je les conduirais, mais en 2005, oui. J'ai donc entrepris les démarches auprès du CFTR pour obtenir le certificat qui permet d'opérer ce genre de véhicule; tout en me fixant comme objectif de parcourir les routes de l'Amérique sur une distance de 1,000,000 de miles. Après la formation, j'ai décidé de m'y consacré pleinement en vivant dans mon "truck". Je vous dresse la liste des emplois qui m'ont mené jusque là: camelot, coupeur de viande, peintre en bâtiment, entrepreneur en peinture, garçon de table, échantillonneur, analyste en laboratoire, technicien-laborantin, directeur d'un centre de thérapie, concierge, et j'en oublie peut-être... J'ai aussi eu comme activité la représentation syndicale, la politique et la construction/rénovation de plusieurs maisons. Ah oui, je suis le père de 2 filles extraordinaires et le grand-père de 2 autres non moins extra...

1, 2, 3, partez!

On m'a dit qu'il faut être de son temps...
Après quelques hésitations, j'y suis!
Je veux partager avec vous mes idées, mes rêves, mes coups de coeur, mes coups de gueule et mes coups de pied au cul.
Vous me lirez et vous me donnerez votre opinion.
Bonne lecture...  Au plaisir...

dimanche 11 novembre 2007

Les accommodements rais...

Il fait beau, la route est belle, merveilleux...
Je ne sais pas pour vous, mais moi, j'en ai plein mon casque d'entendre les "pseudo-intellectuels" de tout acabit déblatérer sur ce qui se dit à la commission "Bouchard/Taylor".  Je soupçonne ces commentateurs et éditorialistes d'être de la race de ceux qui systématiquement change de langue au cours d'une réunion pour ne pas déplaire à la personne de langue anglaise qui vient de se joindre à eux.  "Merde", un peu de rigueur et de recul s.v.p.
Encore cette semaine, j'entendais ces personnes venir nous dire que la situation du français s'était améliorée au Québec. "Rien de plus faux"; l'île de Montréal est maintenant anglophone avec quelques petites poches de résistance francophone.  Ne pas s'en rendre compte ou le nier est pour moi un crime d'omission.  Tous les jours où j'y suis, je vis des situations qui me font comprendre que ce doit être en anglais que ça doit se passer.   Ok, je ne vis pas sur le "Plateau", ni ne fréquente les commerces et restaurants assez dispendieux pour que la direction accepte de vous laisser vivre votre folklore. 
Comment se surprendre alors que les régions québécoises aient peur.  Je peux sans me tromper, vous affirmer qu'il y a 10 fois plus de personnes de la Beauce ou du Saguenay qui fréquentent la métropole que l'inverse.  Les gens des régions voient ce qui se passe à Montréal et ne comprennent pas que les montréalais acceptent ça béatement.
Devrais-je en comprendre que je dois fermer ma gueule et accepter ce complot qui sert à noyer les "poissons".  C'est sûr que le jour où nous parlerons tous uniquement l'anglais et que nos femmes porteront toutes le "voile" ou la "burka", le Canada n'aura plus à se méfier de l'indépendance du Québec.  Ils auront enfin terminée la bataille des Plaines d'Abraham.   

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