Je ne sais pas pour vous, mais moi, j'en ai plein mon casque d'entendre les "pseudo-intellectuels" de tout acabit déblatérer sur ce qui se dit à la commission "Bouchard/Taylor". Je soupçonne ces commentateurs et éditorialistes d'être de la race de ceux qui systématiquement change de langue au cours d'une réunion pour ne pas déplaire à la personne de langue anglaise qui vient de se joindre à eux. "Merde", un peu de rigueur et de recul s.v.p.
Encore cette semaine, j'entendais ces personnes venir nous dire que la situation du français s'était améliorée au Québec. "Rien de plus faux"; l'île de Montréal est maintenant anglophone avec quelques petites poches de résistance francophone. Ne pas s'en rendre compte ou le nier est pour moi un crime d'omission. Tous les jours où j'y suis, je vis des situations qui me font comprendre que ce doit être en anglais que ça doit se passer. Ok, je ne vis pas sur le "Plateau", ni ne fréquente les commerces et restaurants assez dispendieux pour que la direction accepte de vous laisser vivre votre folklore.
Comment se surprendre alors que les régions québécoises aient peur. Je peux sans me tromper, vous affirmer qu'il y a 10 fois plus de personnes de la Beauce ou du Saguenay qui fréquentent la métropole que l'inverse. Les gens des régions voient ce qui se passe à Montréal et ne comprennent pas que les montréalais acceptent ça béatement.
Devrais-je en comprendre que je dois fermer ma gueule et accepter ce complot qui sert à noyer les "poissons". C'est sûr que le jour où nous parlerons tous uniquement l'anglais et que nos femmes porteront toutes le "voile" ou la "burka", le Canada n'aura plus à se méfier de l'indépendance du Québec. Ils auront enfin terminée la bataille des Plaines d'Abraham.
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