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Montréal, Québec, Canada
Depuis le 11 septembre 2005, je vis et je pense "un kilomètre à la fois". Je me suis demandé quel rêve il me faudrait réaliser avant qu'il ne soit trop tard. Dans mon enfance, ça me fascinait de voir des "mastodontes" circuler sur les routes. Je ne sais pas si je me disais qu'un jour je les conduirais, mais en 2005, oui. J'ai donc entrepris les démarches auprès du CFTR pour obtenir le certificat qui permet d'opérer ce genre de véhicule; tout en me fixant comme objectif de parcourir les routes de l'Amérique sur une distance de 1,000,000 de miles. Après la formation, j'ai décidé de m'y consacré pleinement en vivant dans mon "truck". Je vous dresse la liste des emplois qui m'ont mené jusque là: camelot, coupeur de viande, peintre en bâtiment, entrepreneur en peinture, garçon de table, échantillonneur, analyste en laboratoire, technicien-laborantin, directeur d'un centre de thérapie, concierge, et j'en oublie peut-être... J'ai aussi eu comme activité la représentation syndicale, la politique et la construction/rénovation de plusieurs maisons. Ah oui, je suis le père de 2 filles extraordinaires et le grand-père de 2 autres non moins extra...

1, 2, 3, partez!

On m'a dit qu'il faut être de son temps...
Après quelques hésitations, j'y suis!
Je veux partager avec vous mes idées, mes rêves, mes coups de coeur, mes coups de gueule et mes coups de pied au cul.
Vous me lirez et vous me donnerez votre opinion.
Bonne lecture...  Au plaisir...

mardi 29 avril 2008

Je me souviens...


La mémoire est une faculté qui oublie...

Ma mère me répétait souvent cette maxime lorsque j'étais jeune.  Je constate aujourd'hui qu'elle avait raison peut-être plus qu'elle ne s'en doutait à l'époque.  Malheureusement...

La faune journalistique se perd en qualificatifs pour essayer d'expliquer la surprenante remontée de Jean Charest dans les sondages.  Plus personne ne comprend comment un mal aimé de la sorte puisse ré obtenir la faveur populaire.

Première des choses, ils devraient se calmer le ponpon.  S'il est en tête, c'est qu'il obtient encore 100% des intentions de vote des anglophones.  Chez les francophones, il est deuxième.  Secondo, son apparent succès s'explique par un seul nom: John Parizella.  Si je me souviens bien, ce conseiller de Robert Bourassa avait dit à l'époque que le seul et unique objectif d'un gouvernement était de se faire réélire.  Pour gouverner longtemps il faut refuser de gouverner.  Bourassa l'a fait et Charest le fait maintenant.

Rappelons-nous seulement que Parizella était là au moment où tous les québécois ont cru que le Parti Libéral nous mènerait vers l'indépendance.  Nous connaissons la suite...

Un jour nous nous souviendrons!  Peut-être...

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